14/12/2021
Tarzanide n° 531
Vénus sur Terre
J’ai déjà avoué bien m’amuser en présence de quelques uns des films anciens, parfois même muets, reprogrammés sur la chaîne Movie Channel. Alors ce matin, après avoir servi la pâtée du chat Pollux dont ma femme et moi devenons les domestiques ; alors dis-je je me suis tapé un presque navet-nanar daté de 1957 « A des millions de kilomètres de la terre »
Comme pour l’affiche du King Kong 1933 ou encore l’affiche de « Planète Interdite » de 1956, le monstre ou encore le robot se saisit d’une jeune femme pas trop moche : l’instinct sexuel de l’homme prédateur est ainsi évoqué symboliquement.
Movie Channel rediffuse périodiquement de ces films là. Alors si vous entreprenez de voir « A des millions de kilomètres de la terre », ayez la patience d’attendre le dernier quart d’heure de la projection. Car le final est filmé à l’intérieur du Colisée. Oui : le Colisée latin, inauguré par Titus et non pas bâti pour Néron ; lequel de Néron empereur et artiste de théâtre fut sans relâche calomnié par le christianisme originaire d’Israël. Vous assisterez dans les ruines géantes de ce monument païen à la mise à mort d’un animal hybride formidable et non répertorié par Darwin. Il s’agit d’une sorte de lézard bipède dont l’énorme prolongement caudal stabilise les déplacements. Ce phénomène inattendu résulte du retour sur la Terre d’une fusée expérimentale propulsée sur Vénus planète tellurique. L’atterrissage se trouvant dévié dans un amerrissage, l’engin spatial, plouf ! disparaît dans les eaux proches de la Sicile. Mais avant la noyade, de modestes pêcheurs, mafieux ou non, ont réussi à récupérer une capsule contenant une sorte de placenta ovoïde qu’un gamin chaparde, sans doute pour se faire un peu d’argent de poche. Et c’est ainsi que naîtra le phénomène dans un laboratoire d’où il s’évadera. Classique, non ?
La bestiole ne s’alimente que de soufre, à croire qu’elle n’a été transportée sur terre que pour anéantir tous les nids de fourmis. Toutefois, ce qui la rend plus redoutable c’est qu’elle grandit sans cesse, encore et encore.
Les spécimens venus d’une tératologie abondaient dans les bandes dessinées de mon enfance mais la Loi scélérate de Juillet 1949 les condamna à disparaître durant toute la décennie suivante. A tel point qu’un illustré tel que le journal de TINTIN quoique bien noté les familles catholiques, devait parfois redoubler de censure pour continuer sa publication. Voyez l’exemple ci-dessous, extrait de La Marque Jaune, épisode fameux de Black et Mortimer. L’image à gauche dut être remplacée par celle à droite : le censeur prétendit que les silhouettes noires des ptérodactyles risquaient de traumatiser les petits garçons bien plus que les traumatise une foufounette (mon correcteur orthographique veut absolument que je remplace ce mot par le mot fourgonnette).
« A dix secondes de distance de la terre » aurait suffi pour le titre du film, en évaluant selon la vitesse de la lumière mais n’aurait pas suffi pour épater l’écolier des jeudis d’hier ou l’écolier des mercredis d’aujourd’hui.
Doc Jivaro
28/11/2021
Tarzanide n° 530
Par Monts et par Vaux
Hier, hier samedi, rien qu’un petit aller-retour entre Mont … et le village de Vaux. Un salon de vieux papiers imprimés. Pas vraiment achalandé mais, bon ! Ça nous a fait, ma femme et moi, encore une occasion de porter un masque en public. Parait qu’il nous aide à nous protéger contre un virus que je préfère dénoncer comme chinois. Chinois communiste bien sûr.
J’ai qu’en même dégotté trois petits PIC ET NIC datés de février 1944. Chacun de huit pages, dont quatre en couleurs. L’intérêt de ce petit achat réside dans la présence de Chott réalisant ses premières bandes dessinées sans prévoir, je suppose, qu’il allait bientôt être le cocréateur d’un des personnages masqués les plus fameux de la BD française : FANTAX.
A l’intérieur de ce Pic et Nic un épisode Tristan et Iseult dont les dessins sont vaguement copiés sur ceux de PRINCE VAILLANT réussis par l’américain Harold Foster. Comme presque tous les journaux BD édités pendant la période péténienne où dominait l’occupation allemande, aucun texte, aucun dialogue n’est enfermé dans des bulles. La suppression des phylactères ou ballons ou encore patates était une constante dans la bande dessinée dépendante du Régime de Vichy.
Combien de numéros de Pic et Nic furent ils édités ? Je vous laisse la curiosité de trouver la réponse dans votre BDM ou encore sur l’écran de votre ordinateur.
- L’outil des imbéciles !
C’est ainsi qu’au tout début des années 2000 un des libraires du quartier Saint Pierre montluçonnais dénigrait l’engin informatisé. Le philosophe à la retraite a t’il changé d’avis depuis ?
Ah ! J’ai failli ne pas pouvoir entrer dans ce marché de paperasse et bibelots : j’avais oublié mon code QR.
Est ce pour me consoler de cet obstacle momentané que mon épouse m'a fait cadeau d’une boîte d’allumettes décorée d'une effigie à laquelle je ne m’attendais pas ? Voyez ci dessous.
Et vous trouvez ça amusant peut-être ?
Doc Jivaro
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23/11/2021
Tarzanide n° 529
PIM PAM POUM
pacifient la Guadeloupe
On sait, et le monde entier doit savoir, que les aventurlures comiques de PIM, de PAM et de POUM connurent leur finale sur une île, peut-être même sur un simple îlot, îlot paradisiaque pourrait-on dire. Paradisiaque puisque de vacances perpétuelles : l’école n’existe pas. Ce qui permet à PAM et POUM de commettre des farces tout à fait différentes de celles communes à presque tous les autres gamins de la bande dessinée. Des farces dont l’école n’est ni le décor ni la cause.
Heureusement pour PAM PIM et POUM leur île n’est pas la Guadeloupe. Cette Guadeloupe actuellement, une fois encore, pillée et incendiée conformément à des revendications traditionnelles venues d’émeutiers socialo-communistes.
Signalons en passant que Tante PIM, en réalité Maman PIM, semble elle-même n’avoir pas beaucoup fréquenté l’école, ce qui pourrait expliquer qu’elle réussisse si bien la cuisson des tartes aux fruits sans avoir à s’encombrer d’un bac + 5.
Diversement publiée en France cette BD américaine changea souvent de titre. Parfois Capitaine Cocorico, d’autres fois Capitaine Fouchtroff ; mais je ne vais pas tenter de vous les citer tous car leur nombre fit souvent négliger leur enseigne d’origine : The Katzenjammer Kids. Ici, il s’agit de l’édition fournie par Pierre Mouchot sous le bandeau Cap’taine Louff. Je ne me lasse jamais de rappeler que Pierre Mouchot dit Chott, patriote français contre le nazisme, fut persécuté en tant qu’éditeur par des responsables d’éditions catholiques et communistes.
L’album présenté ici est un rescapé en fort mauvais état de conservation. Il n’appartenait pas à mon enfance et j’ignore d’où il me vient. Il est complet mais certaines de ses pages ont été pauvrement coloriées à l’aide de deux crayons de couleurs. L’un rouge, l’autre bleu. Le copyright daté de 1948 ne cache pas que la version française est de 1950.
Doc Jivaro
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21/11/2021
Tarzanide n° 528
Rama Yade sauvée par Tarzan
Flash Gordon, BD célèbre autant qu’américaine fut créée par Alex Raymond et transcrite en sérials cinématographiques dès 1936, avec pour personnage central le jeune énergique Buster Crabbe … Votre chaîne TV championne des nanars et de quelques vieux chefs-d’œuvre : Movie Channel chaque dimanche autour de dix heures, vient de nous en servir quelques rations poudrées de naphtaline.
J’allais pour bavarder de ce sujet quand les propos infects tenus par une Rama Yade, ne m’ont pas fait changer d’épaule mon fusil mais changer ma cible. Alors comme ça, Rama Yade, tu racontes ne peut pas pouvoir passer devant une statue représentant notre ancien ministre Colbert, sans trembler de dégoût ?
Les images accompagnées de textes dans les illustrés de mon enfance résumaient parfois des vérités historiques qu’a présent la vulgarité mensongère de l’agitation Woke s’efforce de cacher aux jeunes générations d’aujourd’hui. Pour que les gamins et les gamines « visages pâles et peau blanche » s’ auto dévaluent en présence du reflet d’eux-mêmes dans le miroir de leur salle de bains. La graphie ci-dessus est signée de Bob Lubbers, lequel nous gratifia du TARZAN le plus souriant, le plus sympathique de toute l’histoire de la bande dessinée. Mais ici, la censure exigée par la Loi de 1949 a encore frappé : l’arc tendu d’une flèche est gommé, rendu invisible. Comme vous les voyez des jeunes-filles noires sont condamnées esclaves, vouées prochainement aux caprices érotiques de tel ou tel sultan. Et regardez mieux : l’une d’entre elles ne ressemble t’elle pas à Rama Yade ? J’espère que non.
Le plus rigolo dans tout ça (si j’ose dire) c’est que le boxeur Cassius Clay se convertit à l’islam et prit le nom de Mohammed Ali en croyant participer à la libération des noirs américains alors que l’islam pratiqua pendant au moins treize siècles l’esclavage à l’encontre des peuples africains.
Et que ce sont les foutus méchants chrétiens de race blanche qui abolirent mondialement l’esclavage.
Doc Jivaro
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15/11/2021
Tarzanide n° 527
FREDERIK DE KLERK
Personne n’en a parlé – ou si peu. Mais pendant la semaine précédente, un homme est mort, un homme de race blanche : Frédérik de Klerk. C’était en Afrique du Sud. Les socialo-cocos firent beaucoup de battage lors du trépas d’un Mandela communiste de nature noire. Mais pour un blanc, silence. Vous avez confirmation sur certaines des plaques de vos rues : on y signale le stalinien Mandela, alors que la paix dans le bout du bout des terres australes nous vient de deux politiciens.
Mais toujours, seul le nom de Mandela imposé par la gauche politicienne figure comme nom d’une des rues en France. Ne serait ce pas un choix raciste anti-blanc tout lâchement toléré par un pays de blancs ? imaginez la tronche du camarade CGT Martinez dans Montreuil-la-malienne s’il devait lire la plaque de rue suivante :
Écolier, j’appris à l’insu de mes instituteurs qu’une population venue d’Europe avait survécu en Afrique du Sud malgré l’hostilité de peuples africains massacreurs de tribus Bochimans et de vénus Hottentotes … L’histoire de la BD s’est parfois servie de l’épopée des familles de Boers, dont celle des Vanboëren en lutte pour leur survie autant contre des guerriers noirs que contre des guerriers anglais parmi lesquels Winston Churchill.
Quelques unes des images d’une BD américaine datée de 1938 mais aménagée pour être publiée chez Hachette en 1950. Toutefois les ancêtres roitelets de Mandela n’apparaissent pas, ici, dans leur rôle historique.
Doc Jivaro
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12/11/2021
Tarzanide n° 526
Augustin Trébuchon
Ce 11 novembre de l’année 2021, Marc Menant nous a remis en mémoire l’identité du dernier tué français de la Guerre 1914-1918 : Augustin Trébuchon. J’avoue pour ma part n’avoir jamais entendu parler de cet homme mort dit-on 11 minutes avant l’Armistice enfin signé entre notre pays et l’Allemagne.
Cette information vieille de plus d’un siècle m’a rappelé le début d’une Bédé que je lisais dans le magazine TARZAN pendant l’année 1953. C’était dans le numéro 15 de la troisième série du titre fameux, titre tant redouté par les catholiques et les communistes qu’ils avaient fait voter contre Lui la loi scélérate datée de Juillet 1949.
DUCK HURRICANE remplaçait Buffalo Bill sur les deux grandes pages centrales éditées par Del Ducca et dessinées par Cossio.
La guerre fratricide américaine entre patriotes du sud et envahisseurs du Nord va se terminer. On est en 1865 et les belligérants attendent impatients que la sonnerie au clairon annonce l’Armistice. Soudain un gradé de l’armée du Sud se lance au galop pour une bravade ultime.
Ce jeune cavalier est abattu d’un coup de fusil, le dernier d’une guerre de Sécession à la suite de laquelle les nordistes persécuteront les États du Sud pour servir la cause d'hommes noirs souvent achetés légalement aux esclavagistes musulmans en Afrique.
C’est ainsi qu’apparut dans l’une des BD de mon enfance l’instant dernier d’un combattant du Général Lee, quelques minutes avant un armistice. Toutefois cet homme ne s’appelait pas Augustin Trébuchon mais Tony Trapper, personnage fictif supposons-nous.
Doc Jivaro
17:05 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : augustin trébuchon, guerre de sécession, tarzan 1953, tony trapper, cossio, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier., marc menant cnews, armistice 1918